Donald Trump remporte la présidentielle et devient président des USA
Écrit par Radio Elyon sur 09/11/2016
La prière (juive) d’Ivanka Trump est exaucée : Donald Trump est mathématiquement assuré de devenir le 45e président des États-Unis
Le candidat Républicain Donald Trump aurait remporté mercredi la Pennsylvanie, un État clé de 20 grands électeurs.
Une victoire qui lui assure mathématiquement la présidence puisqu’il devrait très logiquement remporté l’Arizona, un État à l’électorat largement républicain de 11 grands électeurs.
Le candidat républicain se rapproche des 270 grands électeurs, après avoir gagné les États-clés de Floride, Caroline du Nord et Ohio.
Autre bonne nouvelle pour le nouveau président américain, les républicains, qui ont d’ores et déjà conservé le contrôle de la Chambre des représentants, maintiennent également leur contrôle sur le Sénat américain, où un tiers des sièges — 34 sur 100 — étaient remis en jeu lors des élections de mardi.
Ivanka Trump et son mari, Jared Kushner, qui est juif, se sont recueillis avant hier au Ohel, à New York, où reposent, dans le cimetière juif, le Rav Menahem Mendel Schneerson zts’l et son beau-père, le Rav Yossef Yitzchok Schneersohn zts’l.
Réactions internationales à la victoire de Donald Trump :
Netanyahu salue la victoire de Trump : « Donald Trump est un véritable ami d’Israël »
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a salué mercredi la victoire du candidat républicain Donald Trump à la présidence des États-Unis.
« Je félicite le président élu des États-Unis Donald J. Trump. Donald Trump est un véritable ami d’Israël », a déclaré le dirigeant israélien dans un communiqué. « Nous allons travailler ensemble pour promouvoir la sécurité, la stabilité et la paix dans notre région. La forte relation entre les Etats-Unis et Israël est basée sur de valeurs communes, des intérêts communs et un destin commun », a insisté M. Netanyahu.« Je suis sûr que le Président élu Trump et moi-même continuerons à renforcer l’alliance unique entre Israël et les États-Unis et atteindrons de nouveaux sommets », a conclu avec espoir le Premier ministre Benjamin Netanyahu.
Le Pasteur Daniel Vindigni de l’église Parole de Vie à Rouen a également salué mercredi la victoire du candidat républicain Donald Trump à la présidence des États-Unis.
C’est une grâce de Dieu pour l’Évangile et un formidable espoir pour les Etats-Unis et la France.
Ils ont été des millions de chrétiens et de serviteurs de Dieu à répondre à son appel lorsqu’il a demandé une mobilisation massive dans la prière – Dieu les a exaucé. Il a su s’entourer d’un important comité de consultation évangélique composé de nombreux Pasteurs.
Que Dieu bénisse les Etats-Unis et Donald J. Trump et qu’un nouveau souffle de Son Esprit balaye le pays tout entier afin qu’un grand nombre tourne ses regards vers Jésus.
Pasteur Daniel Vindigni
L’Évangéliste Kenzo David à lui aussi salué la victoire du candidat républicain Donald Trump à la présidence des États-Unis.
God Bless America… Que Dieu bénisse les États-Unis et son nouveau président. Il n’y a pas d’autorité qui ne vienne de Dieu. Ne craignez pas un homme mais Dieu. Prier pour les États-Unis, afin que ce pays puisse voir la Gloire de notre Seigneur. Quand l’Éternel regarde une nation, c’est l’Église dans cette nation qui est considéré comme son peuple. Et si ce même peuple s’humilie, prie, cherche la face de l’Éternel et se détourne de ses mauvaises voies, la promesse dit qu’Il les exaucera des cieux et qu’Il guérira son pays. Que les pensées, les décisions de ce nouveau président soient toujours conduites par notre Dieu et selon Sa volonté.
Évangéliste Kenzo David
Donald Trump président des Etats-Unis : quelles conséquences ?
La Russie se félicite de la victoire de Donald Trump
La victoire de Donald Trump «ne me réjouit pas», mais il est «le président librement élu des États-Unis» et a droit «à ce qu’on lui donne une chance», a souligné de son côté le président du Parlement européen, Martin Schulz, sur la chaîne de télévision allemande ZDF.
En Asie, en Europe ou au Moyen-Orient, les interrogations sont nombreuses après l’élection d’un milliardaire populiste sans expérience politique. Son accession au pouvoir effective fin janvier est considérée comme un saut dans l’inconnu.
«La Russie est prête souhaite restaurer ses relations avec les États-Unis»
Le président russe, Vladimir Poutine, de son côté, a félicité le vainqueur américain et dit espérer une amélioration des relations russo-américaines, selon un communiqué du Kremlin, qui évoque la pespective d’un «dialogue constructif». La Russie est «prête à faire sa partie du chemin» pour restaurer ses relations avec Washington, a-t-il déclaré.
«Ce sera un chemin difficile. Mais la Russie est prête à faire sa partie» de ce chemin, a indiqué Vladimir Poutine, lors d’une cérémonie de remise de lettres de créance par une vingtaine d’ambassadeurs. Vladimir Poutine a rappelé les «déclarations électorales» du milliardaire américain «visant à restaurer les relations entre la Russie et les États-Unis», et déploré que celles-ci soient actuellement marquées par une «dégradation».
«Comme je l’ai déjà dit à plusieurs reprises, ce n’est pas de notre faute (…). Mais la Russie est prête et souhaite restaurer ses relations avec les États-Unis dans leur ensemble», a souligné le président russe. «Nous sommes prêts à tout faire pour que les relations russo-américaines retrouvent une trajectoire de développement stable», a-t-il assuré.
Les marchés russes à contre-courant
Les marchés russes sont passés dans le vert mercredi en fin de matinée, à contre-courant de la chute des grandes places financières mondiales provoquée par l’élection de Donald Trump, partisan d’un réchauffement des relations avec la Russie.
Après une ouverture déjà moins violente que les Bourses asiatiques, les indices moscovites ont réduit leurs pertes avant de s’orienter en nette hausse.
«La Russie est peut être le marché émergent considéré comme devant le plus bénéficier d’une présidence de Trump, avec l’espoir qu’il pourrait assouplir les sanctions visant la Russie en 2017», a relevé Charles Robertson, économiste de la banque Renaissance Capital.
Moscou a été accusée aux États-Unis de vouloir favoriser le candidat républicain, qui a tenu des propos élogieux sur le président Vladimir Poutine et plaidé pour un réchauffement des relations avec la Russie, plombées notamment par les dossiers syrien et ukrainien.
La crise en Ukraine a poussé Washington, comme l’Union européenne, à imposer des sanctions économiques contre la Russie qui ont contribué, avec la chute des cours du prix du pétrole, à la plonger en profonde récession depuis près de deux ans.
Barack Obama réagit en direct : « Nous sommes tous dans la même équipe »
Mais son programme soulève de nombreuses questions et inquiétudes.
Le Programme du nouveau président :
Expulser les sans-papiers des Etats-Unis
Peu après s’être déclaré candidat à l’investiture républicaine, il y a près d’un an, Donald Trump avait émis sa première proposition choc, promettant d’expulser les 11 millions de sans-papiers qui se trouvent sur le sol américain. Un projet qu’il a confirmé par la suite, comme en novembre dernier, au micro de la chaîne NBC : « nous allons créer une force chargée des déportations, avait-il déclaré. Nous n’avons pas le choix ! Nous ne savons même pas combien ils sont : 8 millions ? 20 millions ? Nous n’avons aucune idée du nombre d’illégaux dans notre pays. L’immigration illégale nous coûte 200 milliards par an ».
Interdire l’entrée des Etats-Unis aux musulmans
En décembre dernier, alors que Barack Obama venait d’appeler les Américains a rejeter toute hostilité envers l’Islam, Donald Trump prenait le contre-pied du président américain en annonçant qu’il comptait interdire l’entrée du territoire américain aux Musulmans s’il était élu. Hormis le fait qu’une telle mesure serait inefficace pour lutter contre le terrorisme, sa légalité et sa faisabilité apparaissent plus que douteuses. « Le seul domaine dans lequel la religion constitue un critère légal dans la décision d’accepter ou de refuser l’immigration d’une personne est le cas où celle-ci fuit une persécution religieuse et demande le statut de réfugié, a ainsi rappelé Richard Primus, professeur de droit constitutionnel à l’Université de Michigan, à CBS News. Dire ‘pas de Musulmans autorisés ou pas de Chrétiens autorisés’ ne serait pas légal. Ce serait même probablement contraire à la Constitution ».
Les Etats-Unis ont toutefois, par le passé, déjà interdit l’entrée de leur territoire à un groupe de personnes, mais sur la base de leur nationalité. Jusqu’en 1943 et depuis des décennies, les ressortissants chinois étaient ainsi exclus. Et en 1942, après le massacre de Pearl Harbor, le président Roosevelt avait autorisé l’internement de 110.000 résidents américains d’origine japonaise. Mais en dehors d’un contexte de guerre, et en vertu de la Constitution américaine actuelle comme des règles internationales, exclure un groupe de personnes en raison de sa religion apparaît aujourd’hui impossible.
Construire un mur à la frontière avec le Mexique
Le candidat républicain a fait de la construction d’un immense mur le long de la frontière entre les Etats-Unis et le Mexique l’un des points forts de son programme. Cette barrière, qu’il souhaite être assez haute pour empêcher les immigrants illégaux mexicains de l’escalader, ferait plus de 3.000 kilomètres de long. Pour comparaison, le mur de Berlin s’étendait sur 154 kilomètres, et sa construction avait coûté en 1961 l’équivalent de 184 millions d’euros, si l’on tient compte de l’inflation. Et la barrière construite sur la frontière mexicaine par l’administration Bush, en 2006, a coûté plus de 2 milliards d’euros, alors qu’elle ne couvre qu’environ un tiers de la frontière. Et il ne s’agissait pas d’un véritable « mur », comme celui que veut ériger Donald Trump. Un tel édifice, selon les estimations de la chaîne américaine CNBC, pourrait ainsi coûter l’équivalent de plus de 20 milliards d’euros. Et ce n’est pas fini, puisque l’entretien de ce mur pourrait coûter chaque année près de 700 millions d’euros. Ce a quoi il faudrait ajouter le personnel chargé de surveiller ce mur : actuellement, les 21.000 agents déployés à la frontière coûtent plus d’un milliard d’euros par an.
Selon Donald Trump, « le coût de la construction d’un mur à la frontière serait bien inférieur à ce que les contribuables paient chaque année en raison de l’impact de l’immigration illégale sur le pays », peut-on lire sur le site officiel de Donald Trump. Sans toutefois qu’aucun chiffre ne soit avancé. Afin de contrer les critiques, la candidat républicain a déclaré que c’est le Mexique qui paierait le mur. Mais il est peu probable que Mexico soit du même avis. L’ancien président Vicente Fox a ainsi déclaré : « nous ne paierons pas pour ce p*** de mur !! ».
Réduire drastiquement les impôts
Donald Trump a promis de réduire drastiquement les impôts, fidèle à sa logique ultra-libérale. Ainsi, les taxes sur les entreprises passeraient de 25% à 15%, et les impôts des particuliers seaient plafonnés à 25%, contre 40% actuellement. Selon les calculs des économistes, les 20% de la population la plus pauvre économiseraient ainsi environ 128 dollars par an, alors que le 1% le plus riche gagnerait près de 275.000 dollars par an.
Lorsque le milliardaire républicain s’est vu demander lors de l’un des débats des primaires républicaines comment il comptait s’y prendre pour financer son programme, il a simplement répondu : « nous allons appliquer mon plan, et ce sera formidable. Nous allons avoir à nouveau une économie dynamique ». Mais certains économistes, comme ceux du Committee for a Responsible Federal Budget (le comité pour un budget fédéral responsable) estiment que son programme est irréaliste. « Donald Trump promet plus qu’il ne peut offrir », estime ainsi le directeur du Comité, Marc Goldwein. Selon les calculs de ce groupe non-partisan, les propositions de Donald Trump coûteraient près de 15 mille milliards de dollars sur 10 ans, ce qui ferait passer la dette des Etats-Unis de 86% en 2026 (si les politiques menées par le gouvernement Obama restaient en place) à près de 140%.
Revoir la relation avec la Chine
Mettant en avant son sens des affaires et ses talents commerciaux, Donald Trump a annonce son intention de renégocier un a un tous les accords économiques avec les partenaires étrangers, et notamment la Chine, avec laquelle il se lancerait dans une véritable guerre commerciale. « Ils ont pris nos emplois, ils ont pris notre argent. Ils ont tous pris, a-t-il ainsi lancé en parlant du gouvernement chinois. Ce qu’ils nous ont fait est la plus grande escroquerie de l’Histoire de l’Humanité ». Un discours qui, semble-t-il, porte ses fruits auprès des électeurs américains, et dont Donald Trump a donc fait une priorité. Le milliardaire clame en effet que Pékin manipule les taux de change, maintenant sa monnaie (le Yuan) artificiellement bas, et que l’adhésion de la Chine à l’Organisation mondiale du commerce (OMC) en 2001 a coûté leur emploi à 10 millions d’Américains.
Donald Trump a ainsi exigé de la Chine qu’elle ouvre son marché aux produits américains et quelle cesse ce qu’il estime être une concurrence déloyale, menaçant de prendre des mesures radicales. Le candidat a ainsi affirmé le mois dernier lors d’une réunion avec des représentants du New York Times qu’il imposerait une taxe de 45% sur tous les produits provenant de Chine. Une mesure qui s’avérerait être contraire aux règles de l’Organisation mondiale du commerce, et qui pourrait entraîner une plainte légitime de la part de Pékin. De plus, cela entraînerait une forte augmentation des prix des produits chinois pour les consommateurs américains, qui se verraient donc pénalisés.
Intensifier la lutte contre Daesh
Concernant la lutte contre Daesh, Donald Trump estime que l’administration Obama ne se montre pas assez offensive. « Personne ne serait plus dur que Donald Trump sur l’Etat islamique, personne! », avait-il ainsi lancé lorsqu’on lui a demandé quelle stratégie il adopterait. Il ne s’est toutefois pas montré particulièrement précis sur le sujet, mais a clamé qu’il ferait en sorte que l’intervention militaire menée par l’armée américaine soit plus efficace. « Je trouverai le général Patton ou le général MacArthur, je trouverai le bon mec. Je trouverai le mec qui va prendre en main le militaire et le faire vraiment fonctionner », a-t-il affirmé. Il a également proposé de s’en prendre militairement aux familles des membres de Daesh, afin de susciter la peur chez eux. Une stratégie qui pourrait toutefois, si elle était appliquée, se traduire par des crimes de guerre.
En finir avec l’Obamacare
Le milliardaire souhaite mettre fin à l’assurance santé universelle mise en place par Barack Obama, trop coûteuse à ses yeux et qui ne bénéficierait pas à tous les Américains. Sa principale proposition pour la remplacer est d’introduire davantage de concurrence entre les assurances : « au lieu d’avoir une seule assurance qui prend en charge New York ou le Texas, vous en aurez plusieurs. Elle se feront concurrence entre elles. Et ce sera une chose magnifique », a-t-il déclaré. Il souhaite également négocier avec les hôpitaux et les entreprises pharmaceutiques afin qu’ils baissent leur prix. Reste à voir si l’administration Trump serait capable d’imposer aux praticiens et fabricants de médicaments de revoir leurs marges.
S.L
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