« Jerusalema », le morceau chrétien devenu le tube de l’été
Écrit par Radio Elyon sur 10/07/2020
« Jérusalem, ma maison, sauve-moi, ne me laisse pas ici ». Ces paroles, ce sont celles du morceau plein d’espoir qui redonne le sourire et fait bouger de nombreuses personnes à travers le monde ces dernières semaines. Alors prêts à danser sur Jerusalema ?
Aujourd’hui, difficile de ne pas regarder, écouter, lire et consulter les différents médias qui nous entourent sans ressentir un sentiment de mal-être, de peur ou de tristesse. Oui, les mauvaises nouvelles affluent, le « Covid-19 » est sur toutes les lèvres, sous toutes les plumes et les claviers.
Heureusement, certaines personnes ont le pouvoir de ramener de la couleur et des paillettes dans le quotidien de chacun. C’est ce qu’ont fait la chanteuse Nomcebo Zikode et le DJ Master KG avec leur titre « Jerusalema ».
Lorsque que ces deux artistes ont sorti leur morceau en novembre dernier en Afrique du Sud – leur pays d’origine – ils étaient loin de se douter de la bombe positive qu’ils venaient de lancer.
« Jérusalem, ma maison, sauve-moi, ne me laisse pas ici ». Les paroles de la chanson – interprétées en zoulou – sont dédiées à la ville symbolique considérée comme un véritable refuge pour de nombreux chrétiens d’Afrique du Sud.
Mais voilà, depuis le début de l’été, le titre avec son rythme plus qu’entraînant a séduit des millions de personnes à travers le monde. A l’image de ces 99 millions de vues sur YouTube, « Jerusalema » est devenu un véritable tube de l’été 2020.
Bien qu’inspirée par la Bible, cette chanson colporte néanmoins une vision floue de la spiritualité. Beaucoup de «religions» peuvent s’y retrouver, car les paroles n’ont pas grand-chose de spécifiquement chrétien. Impossible de savoir vraiment à qui la chanteuse s’adresse. Il pourrait s’agir aussi bien de Dieu que d’une autre figure bien-aimée, du moment qu’elle représente un espoir d’échapper à ce qui nous pèse dans la vie.
Une belle preuve qu’un message d’amour peut aussi passer par la musique au delà des populations ciblées. Et si pour beaucoup ils ne s’agit que de reproduire la chorégraphie et de danser, cela n’empêche pas la volonté de certains de vouloir comprendre le fond, et de s’y intéresser.
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