Vianney, sa foi, son engagement auprès des sans abris

Écrit par sur 30/12/2022

Chaque année, depuis près de dix ans, il participe à l’opération « Hiver solidaire » au cours de laquelle 2000 paroissiens bénévoles se mobilisent pour accueillir les sans-abris.

 

« Il m’arrive de voir des gens du métier à l’église, mais ils se cachent », a déclaré le chanteur dans un entretien à Sept à huit sur TF1, non sans une pointe de regret. Rares sont les artistes français aujourd’hui à assumer leur foi catholique. Le chanteur de 31 ans, en a fait le choix. Issu d’une famille de militaires, Vianney grandit au milieu de trois frères. De son passage chez les Scouts d’Europe, où il est chef de patrouille, il a gardé le goût de l’engagement associatif. Chaque année, depuis près de dix ans, il participe à l’opération « Hiver solidaire » au cours de laquelle 2000 paroissiens bénévoles se mobilisent pour accueillir les sans-abris.

« J’ai toujours pensé qu’il fallait assumer qui on était »

, a encore confié Vianney sur TF1. Assumer, sans toutefois verser dans le prosélytisme : « Nous vivons une époque où chacun veut convaincre par ses idées. Je ne suis pas du tout dans cette démarche-là. Ma foi a toujours été de l’ordre de l’intime. C’est comme une flamme que j’ai en moi (…). Je ne suis pas en représentation de ma foi. Je n’ai rien à prouver à qui que ce soit », s’est-il expliqué dans un entretien à Paris Notre-Dame.

Auteur-compositeur-interprète à succès depuis son premier album en 2014, Vianney n’en perd pas de vue pour autant l’essentiel :

« Le sens de ma vie, c’est la vie de famille, c’est l’autre avec un grand A ».

Et dans un milieu où la gloire est éphémère et l’éloignement de Dieu facile, le jeune homme s’en remet à son espérance chrétienne: « L’essentiel, pour moi, n’est pas de vendre le plus grand nombre d’albums ou de faire des concerts dans des Zénith. Je crois en la vie après la mort. Je n’ai donc aucune pression dans ma vie ».

 

Sous ses airs de gendre idéal, Vianney est un ancien scout et surtout un catholique pratiquant. Il sait qu’il est à contre-courant de l’époque. Mais pour lui « il y a un monde démodé » auquel il se dit fier d’appartenir. Sa foi, il aurait pu ne pas l’étaler pour faire « branché » comme il dit, mais le chanteur de 30 ans assume être « à contre-courant « .

C’est donc un sujet qu’il aborde volontiers lors de l’entretien qu’il a accordé à Sept à huit sur TF1. Il commence en mettant les pieds dans le plat : « Je suis tout seul dans mon délire. Je ne vois pas de gens du métier », a confié l’artiste au micro de Audrey Crespo-Mara avant d’avouer : « Si, en plus j’en vois deux ou trois, mais qui se cachent ».

« La limite c’est d’essayer de convaincre les gens« 

« Je ne leur en veux pas, mais c’est vrai que j’ai toujours pensé qu’il fallait assumer ce qu’on était et qui on était bien sûr que ça a posé question quand j’ai assumé mes croyances », ajoute celui qui va toujours à la messe. Vianney explique toutefois qu’il n’a « jamais souffert » à cause de sa religion. Lui qui a fait une école catholique et une école militaire est reconnaissant envers la vie : « Les gens ont toujours été compréhensifs et je n’agresse personne avec ça. Je ne fais pas d’évangélisation », précise-t-il.

Pour ce fils de militaire, la foi catholique, beaucoup en ce moment ont du mal à l’assumer. » Je remarque, et je trouve que c’est bien, que les gens de confession musulmane ont plus de facilité à l’assumer qu’ils pratiquent. C’est tant mieux. Il faut l’assumer si ça fait partie de nous. En revanche la limite c’est d’essayer de convaincre les gens« , martèle-t-il en mettant bien l’accent sur le fait qu’il n’est pas là pour essayer de convertir. Il est même un fervent défenseur de la liberté de culte et surtout d’expression. « Celui qui veut critiquer ma religion, je ne lui en veut pas, je respecte ça, je respecte que l’autre n’adhère pas à ce en quoi je crois. C’est une base de vie en communauté. »


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